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 Résumé : 
Emile vit à Neustadt, c’est le début des vacances.
Ce samedi matin, il part pour Berlin tout seul. Il vient de finir ses bagages et sa mère va lui donner l’argent qu’il doit remettre à sa grand-mère,
120 Mark. Il les met dans sa poche. Sa mère le conduit à la gare, son train est déjà là.
Il entre dans un compartiment où quatre personnes s’y trouvent déjà: une grosse dame, un monsieur qui souffle comme un phoque, une dame qui tricote et un monsieur avec un chapeau melon qui se présente sous le nom de Grundeis.
Une heure plus tard, il se retrouve seul avec l’homme au chapeau melon qui dort. Il va aux toilettes pour compter son argent, le compte y est. Tout à coup, une idée lui vient :il prend une épingle qu’il trouve dans la doublure de sa veste et accroche son argent avec. Satisfait, il retourne dans son compartiment pour s’endormir. Il fait un cauchemar terrible. Deux heures pus tard il se réveille en sursaut constatant avec horreur que le compartiment est vide.
Emile regarde dans sa poche, l’argent n’y est plus, juste l’épingle. Il sent que le train est à l’arrêt, c’est la première gare de Berlin, alors que lui doit descendre à la deuxième. Par chance, il aperçoit Grundeis sur le quai et décide de le suivre. Son voleur prend le tram, il y grimpe aussi sans se faire voir. Il descend devant un café, Emile à sa suite le surveille depuis dehors.
Un enfant nommé Gustave lui demande ce qu’il fait. Emile lui raconte l’histoire. Gustave est impressionné. il veut à tout prix l’aider avec ses copains et les appelle. Quelques minutes plus tard, le voleur prend un taxi. La chance sourit à Emile, car un autre taxi arrive et ils l’appellent. La poursuite s’arrête devant l’hôtel Kreid et Grundeis y loue une chambre. Emile et ses nouveaux copains attendent dehors. La nuit tombe, alors le patron vient leur proposer une chambre des employés vide. Ils acceptent.
Dans leur chambre, ils décident que Gustave va aller espionner devant la réception. Vers dix heures, Gustave revient en sachant que le voleur désire être réveillé demain à huit heures.
Le lendemain, beaucoup d’enfants attendent que le voleur sorte de l’hôtel. Quand le moment arrive, ils encerclent Grundeis. Le voleur est de plus en plus nerveux. En apercevant Emile, il fait demi-tour et entre dans une banque sur son chemin. Quelques enfants le suivent. Grundeis demande à un employé de lui changer cent vingt Mark.
- Un instant, s’écrie Emile.
Et il fait son accusation, le voleur le gifle. L’employé demande à Emile si les billets ont une marque.
- Oui, des trous d’épingle, répond-il.
L’employé observe les billets et justifie la réponse d’Emile.
Un policier est appelé, il emmène Emile et Grundeis au poste pour les interroger. Le voleur avoue son acte et l’on rend l’argent à Emile. Grundeis est envoyé dans un poste d’identification. Puis, des journalistes viennent interviewer et photographier Emile. Au moment où les journalistes sont sur le point de partir, l’inspecteur annonce que l’auteur du vol d’Emile est recherché pour le cambriolage de la plus grande banque de Berlin. Emile rejoint sa grand-mère en taxi et lui remet l’argent.
Le lendemain matin, en allant jouer dehors, il rencontre un agent de police qui lui annonce que la récompense de mille Mark pour l’arrestation de Grundeis lui revient.
- D’accord, s’écrie Emile, à condition que maman vienne à Berlin.
La proposition est acceptée. Quand la mère d’Emile arrive, ils décident de mettre l’argent à la banque. Un goûter est organisé pour tous les enfants qui ont aidé Emile dans cette poursuite.
Après ce succès, Emile rentre fier chez lui à Neustadt.
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