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Sommaire Sénégal.

Atelier d'écriture au
CLAC de Ndiaganiao
03-04

Anne Wilsdorf, Caya Makhélé et Jean-Marc Pasquet ont animé un atelier d'écriture destiné aux jeunes fréquentant le CLAC (Centre de Lecture et d'Activités Culturelles) :

  

  

  

  

Anne prépare le matériel sous le regard critique de Caya.

 

 

 

  

 

Tout le monde
 est prêt.

   

  

Les conseils sont plus qu'appréciés.

  

 

Anne prodigue quelques
astuces en ce qui concerne
les illustrations.

  

  

  

  

  

  Et voilà le travail.

 

    

    

  

 

  

Un mariage forcé

 

Dans la vie d’aujourd’hui particulièrement en campagne, Il y a beaucoup de mariages forcés. Dans ce cas , il existe des parents qui ne veulent pas évoluer dans leurs coutumes et aujourd’hui beaucoup de jeunes gens veulent un changement dans les mentalités.

L’histoire que nous vous racontons se passe entre Ngor Haraire et Mariama.

Mariama était une élève et son père l’obligeait à se marier avec un vaurien qui ne savait ni lire , ni écrire. Mariama refusait de se marier avec Ngor Haraire. Son père lui  dit : « si tu ne te maries pas avec ce dernier, je te ferai sortir de ma maison ».

La réaction de son père l’ayant rendu inquiète, Mariama quitta sa maison et partit en ville  où vivait sa tante Astou . Ses amis de classe lui avait conseillé de continuer ses études avant de se marier. Mais Mariama ne voulait pas se séparer de sa famille . Sa famille lui manquait cruellement et elle se sentait obligée de retourner au village après avoir terminé ses études pour devenir docteur. Mais malheureusement son père tenait toujours sa promesse . Elle aimait tellement ses parents et ne voulant pas les désobéir , elle se plia à la décision de son père et épousa Ngor Haraire qu’elle n’aimait pas du tout.

Ils menèrent une vie difficile car ils ne parvenaient pas à s’entendre. Comme son mari n’avait jamais mis les pieds à l’école , il ne savait pas les dangers de l’alcool et n’arrêtait pas de boire comme un trou. Et à chaque fois qu’il était ivre, il ne cessait de troubler sa femme . Il la battait rudement et la pourchassait dans la maison. Ainsi Mariama était battue jour et nuit.

Finalement, son père regretta toutes les menaces qu’il avait faites à sa fille car il comprit qu’elle avait raison.

Mariama finit par divorcer de Ngor . Plus tard elle se remaria avec l’homme de sa vie . Ils vécurent en paix et eurent des enfants qu’ils élevèrent avec amour.

 

Ndella Diagne, Anne Danielle Ndiaye, Maïmouna A. Sène, Elisabeth Diouf,
Martine Codou Ndiaye, Fatou Faye, Mbissine Gning

  

  

  

Un mariage indésirable

 

Il était une fois une jeune fille appelée Jeanne qui était amoureuse d’un garçon du nom de Paul. Comme les parents de Jeanne refusaient cette union  parce qu’ils étaient riches et Paul pauvre, ils enfermèrent leur fille derrière une porte en fer.

Son père possédait un cheval costaud comme un gorille qui était difficile à capturer quand il partait en galop . Un jour , Jeanne détacha la corde du cheval qui s’enfuit dans la brousse pour que ses parents aillent à sa recherche . Elle en profita pour sortir discrètement de la maison pour retrouver son bien aimé.

Mais hélas, Paul était parti en mer et son bateau fit naufrage. Apprenant la nouvelle , Jeanne , désespérée, partit en brousse pour se suicider.

Mais un génie la fit prisonnière dans un baobab.

Mais Paul n’était pas mort. De retour au village il apprit la disparition de Jeanne et se lança à sa recherche alors que ses parents avaient renoncé.

Trois jours et trois nuits il la chercha en chantant une chanson qu’ils connaissaient tous les deux. Elle lui répondit. Il tua le génie et parvint à la libérer.

De retour au village les parents convaincus du courage et des qualités de Paul , acceptèrent de lui donner Jeanne en mariage.

Paul et Jeanne heureux d’être enfin réunis se marièrent et eurent beaucoup d’enfants.

 

Martine Coumba Diouf, Amadou Dièye, Amy Dione, Ndèye Fatou Sène, Joseph Tine

  

  

  

  

Adama, l’orphelin

 

Il était une fois un homme riche et puissant qui s’appelait Ismaïla . Il avait deux femmes . L’une s’appelait Yacine et la deuxième, Maïmouna . Elles habitèrent toutes les deux dans la même maison. La première épouse n’avait qu’un seul enfant, alors que la deuxième avait neuf enfants en sept saisons. Leur père voulait en avoir quinze . Il décida de se séparer de la première femme parce qu’elle ne pouvait pas en avoir d’autres .  Plus tard , leur père mourut . Adama, le fils détesté de tous, vivait avec sa tante et ses frères . Adama avait l’âge de quinze ans . Il était un bon élève qui obtenait toujours la moyenne en composition et ses frères étaient jaloux de lui. Il avait deux amis : Bira et Etienne. En deuxième semestre il n’avait pas obtenu la moyenne à cause de sa tante qui ne lui accordait pas la paix. Quand il se levait , au lieu d’aller à l’école, sa tante l’en empêchait en lui demandant de laver la vaisselle ou de nettoyer la cour. Bira raconta les misères de son ami au professeur qui  décida de parler avec la tante qui ne l’écoutait même pas.

Adama venait toujours en retard et son prof finit par le renvoyer. Et comme un malheur ne vient jamais seul , il fut également chassé de la maison de ses parents . Adama souffrait beaucoup. Il prit la route vers la forêt. Il marcha longtemps , des jours et des nuits. Un jour il trouva un lion affamé qui guettait sa proie . Quand l’animal aperçu Adama qui venait, il s’élança vers lui pour le dévorer. Adama le salua poliment et lui raconta son histoire . L’animal eut pitié de lui  et le laissa continuer sa route. Il marcha encore longtemps et trouva une panthère qui lui dit : « qui est- ce qui vient déranger ma sieste » ? Adama lui raconta toute son histoire et continua son chemin . En route il vit une rivière et il s’arrêta . Il lava son habit , but, et construisit une petite cabane qu’il habita . Pendant ce temps là son ami était inquiet et ne cessait de le chercher  . Chaque matin, Adama se levait et entrait dans la forêt pour chercher des fruits à manger . Une nuit, une voix étrange l’appela : « Adama ! adama ! Adama ! demain tu  creuseras devant ta petite cabane et tu seras un homme comblé ».

Adama obéit . Dès les premières heures du matin , il se mit à creuser. Il trouva beaucoup de richesses qu’il prit et se mit en route vers son village. Il trouva sur son chemin un beau cheval orné d’or. Il le monta et arriva jusqu'à sa maison. En arrivant , sa tante l’aperçut et cria :  « Modou ! Assane ! regardez ce que cet imbécile a pu avoir. Allez !

Modou , fais comme lui .Je ne veux plus te voir dans cette maison ». Ce dernier prit la route de la forêt. Il marcha encore longtemps , des jours et des nuits. Un jour , il trouva un lion qui dormait sous un arbre . Il raconta son histoire à l’animal et continua son chemin. Il marcha , marcha encore  et trouva une panthère . Il lui raconta toute son histoire et continua son chemin. Un jour , Modou vit une rivière , il s’arrêta , but et construisit une petite cabane qu’il habita. La nuit , une  voix l’interpella : « Modou  demain tu creuseras au milieu de ta cabane  et tu trouveras beaucoup de richesses ».

 Modou n’obéit pas . Il dit : « mais pourquoi il me demande de creuser au milieu de ma case ? où vais – je dormir alors ? »

Le lendemain  , Modou alla à la chasse et il trouva au milieu de la savane des animaux sauvages : hyènes, lions, … qui le dévorèrent et ne laissèrent que son cœur . Aucun animal n’a voulu le manger.

Un jour , passa un charognard . L’oiseau prit le cœur abandonné dans son bec et s’envola en chantant . C’est ainsi qu’il trouva la mère de Modou entrain de préparer le couscous et il lâcha le cœur dans la calebasse de nourriture . Et la maman qui reconnut le cœur de son enfant ne put supporter la souffrance et mourut  de chagrin. 

 

Angèle Mbissine Dione, Saliou Seck, Cor Dione, Babacar Ndiaye,
Souleymane Ndiaye, Ablaye Sène

  

  

  

Enfant abandonné

 

Thiandéne, un village qui se situe à quelques Km de Ndiaganiao au sud , en partant vers la commune de Thiadiaye dans le département de Mbour.

Samba , un enfant abandonné par ses parents depuis sa naissance jeté à proximité de la  palissade de Fakhane sur les coups de 4h du matin. Fakhane  qui était une femme mariée à un homme riche qui avait la plus grande boutique de son village.

Ce boutiquier était stérile depuis bien avant son mariage avec Fakhane. Tôt le matin en partant au puits , elle entendit des cris qui lui parvenait derrière la palissade mais tout en ignorant leur provenance. Elle découvrit que c’était un enfant emballé dans un grand pagne tout noir presque effrayant. Elle devina que c’était un bébé qui venait tout juste de naître et qu’on l’ avait jeté . Fakhane eut pitié de l’enfant. Elle le prit et enleva le pagne qui couvrait tristement le bébé . Elle renonça de partir au puits , prit l’enfant avec elle et l’amena dans sa superbe maison . Deux mois plus tard on ne trouvait pas les parents de ce malheureux enfant . Comme depuis des années Fakhane était à la recherche d’un bébé ,  cet enfant était une occasion pour elle .Elle éleva cet enfant et lui donna un nom. A l’âge de cinq ans, elle envoya l’ enfant à l’école. Des années passèrent , l’enfant était devenu maintenant le petit chouchou de la famille et chaque fois qu’il revenait de l’école sa mère adoptive lui donnait un repas pour qu’il l’emporte chez son mari qui était toujours resté dans sa fameuse boutique. En partant pour apporter ce repas, il y’avait toujours une femme assise à côté d’une case qui l’observait. En réalité c’était sa vraie mère. Un jour alors qu’il partait prendre les plats,  la femme se leva et l’appela par « hé », comme en Afrique nous avons l’habitude d’appeler les gens que l’on ne connaît pas. L’enfant venu, la mère le prit par les épaules un bon moment tout en pleurant . Samba ,lui , était très inquiet de voir la femme pleurer . Il attendit un bon moment et demanda : 

- mais qui êtes-vous ? 

- Je suis ta mère qui t’a abandonné.

- Ma……….

L’enfant rentra tout droit en pleurant chez sa mère adoptive et lui raconta tout ce qui était arrivé sur son   chemin.

Le lendemain matin, la mère adoptive alla voir cette malheureuse femme pour en savoir plus. Fakhane voulant toujours garder l’enfant fait attention à elle et ses paroles.

La femme lui expliqua qu’elle n’avait pas abandonné l’enfant mais qu’elle avait fait exprès de le déposer prés de la palissade de Fakhane  parce qu’il n’avait pas les moyens de l’élever .Fakhane lui dit qu’elle lui apporterait l’enfant dés que possible .Mais la femme lui dit qu’elle ne peut pas garder l’enfant mais s’elle pouvait lui permettre de voir son fils de temps en temps elle serait heureuse et lui serait reconnaissante toute la vie. Ce que Fakhane accepta sans problème. Ainsi mère et fils se rencontrèrent souvent au grand bonheur de Fakhane qui se dit tout bas : « un enfant a toujours besoin de sa mère pour son bon épanouissement »

Chers parents, en tant que fils , nous vous conseillons, comme vous nous avait mis au monde, alors ne nous abandonnez pas, quelque soit la situation.

  

Léopold Diouf, Mohamed Diaby, El Hadji Boubou Faye,
Diodj Jackson Dione, Cheikh Sakho

  

  

  

Vie d’un orphelin

 

Chapitre I

Dans la ville d’Abidjan, en côte d’Ivoire , à l’école de « santiaga » dans la classe de CMI, Mr Traoré expliquait la leçon d’histoire. Alasane Sonko et ses camarades suivaient attentivement en prenant des notes. Quelques minutes plus tard, la cloche sonna c’est l’heure de la descente. A la sortie de l’école , Alassane souriait et avait hâte de rentrer à la maison car il venait de décrocher  le premier rang de sa classe. Arrivé à la maison, son père n’était pas surpris car il savait que son fils était un excellent élève. Les maîtres de l’établissement le jugeaient : élève travailleur , discipliné avec des cahiers sans ratures lisiblement écrits.

Deux semaines plus tard, la guerre éclata dans la ville. Il y avait partout des cadavres et des maisons détruites. Aller à l’école n’était plus possible. Dans la famille chacun vaquait à ses occupations, quand tout à coup , on frappa à la porte.

Le chef de famille savait que c’était les rebelles. Il alla cacher son unique enfant qui était orphelin de mère. Celle ci morte à cause d’un accident de la circulation trois ans auparavant. Au moment où il finissait de cacher son fils, les rebelles poussèrent la porte et entrèrent avec fureur. Sans parler, d’un seul coup, ils tuèrent Abdoulaye Sonko à coup de machettes. Le calme revenu, les voisins vinrent et trouvèrent Allassane auprès de son feu père les yeux pleins de larmes.

Après l’enterrement, Alassane écrivit une lettre à sa tante à Dakar. Celle ci avait remplacé sa mère auprès de son père. Sa tante de retour en cote d’ivoire, prit l’enfant et l’amena au Sénégal, dans un village calme et paisible qui s’appelle Ndiaganiao.

 

Chapitre II

Alassane reprit ses études à l’école El Hadji Codé Ndiaye. Mais il était troublé à cause  de la mort de son père mais aussi sa tante ne l’aimait pas beaucoup.

Le temps qu’Alassane avait pour apprendre ses leçons, il lavait la vaisselle et faisaitt lui même son propre linge. Il recevait des coups de bâtons à tout moment. Malgré cela, compris par son maître à qui il avait expliqué la situation familiale, il passa au CM2 où il eu son entrée en sixième. Il partit au collège et fit la sixième deux fois. Les années restantes il les passa sans problème car il était maintenant habitué à la méchanceté de sa tante. Après avoir eu son diplôme au collège, sa tante voulait que Alassane mette fin à ses études car il n’avait pas d’amis à Mbour (ville où se trouve le lycée) pour héberger Alassane. Après deux mois de retard à l’école, Alassane , aidé par son professeur qui habitait à Mbour  alla continuer ses études au lycée Demba Diop. Trois années plus tard après avoir eu son diplôme au lycée Alassane sonko partit à l’université Cheikh Anta Diop de Dakar(capitale du Sénégal).

 

Chapitre III

Des années plus tard, Alassane partit à New York continuer sa formation en médecine. De retour au Sénégal, Alasane devient médecin à l’hôpital principal de Dakar. Sa tante vielle de 62 ans, commençait à l’aimer comme son propre fils à cause peut- être  de l’argent qu’il avait et son important métier. A la mort de sa tante, Alassane  écrit une lettre à Mr Traoré (son ancien maître ) qui restait son unique parent en Côte d’Ivoire. La lettre parlait  du retour d’Alassane dans son village natal, Santiaga ( Côte d’Ivoire) qui  était maintenant paisible. Alassane avait passé tant d’années loin de son village. Et voilà que maintenant il allait retrouver les siens.

La voiture roulait sur la piste en soulevant des nuages de latérites. Alassane Sonko reconnaissait le paysage de son enfance . On distinguait dans le crépuscule les cases et les greniers à mil et les grands manguiers.

La voiture s’arrêta devant une construction en brique. Un vieillard s’avançait à petits pas sur la terrasse, c’est son ancien maître M Traoré. Alassane se mit à raconter ses années d’études et la souffrance qu’il avait vécue auprès de sa tante à Dakar. Il continua son métier en Côte d’Ivoire. Un an plus tard, il se maria avec Coura la fille de son ancien maître. Ils vécurent heureux et eurent beaucoup  d’ enfants.

 

Ndèye Coura Ndiaye, Fatou Niang Diouf, Céline Fatou Ngom,
Marie Paul Diouf, Codt Sène

  

  

  

Mariage Forcé

 

L ‘histoire s’est passée dans un village en Afrique. Un petit village qu’on appelle Méya.

A Méya, les gens étaient sauvages. Ils se baignaient dans des marigots. Le paysage était recouvert de verdure, les arbres étaient gigantesques. A quelques kilomètres du village ,les gens cultivaient des champs ou poussaient des bananes, des ignames et bien d’autres fruits encore. Leur plus grande fête était celle de pâques. Dans ce village vivait une jeune fille qui s’appelait Maimouna. Elle faisait tourner les têtes des hommes. Son père Souleymane Sawodogo était un pauvre paysan qui ne croyait qu’à l’argent. Un beau jour, un jeune homme se présenta devant sa demeure et lui demanda la main de sa fille. Après une brève discussion, Souleymane appela sa femme Bintou et lui annonça :

- Ce jeune homme ici présent sous notre toit, qui se nomme Samba sera le futur mari de notre chère fille.

Le jeune avait promis aux parents de la jeune fille que s’il avait sa main il ferait de leur famille de riches paysans. Après le départ du jeune, Bintou appela sa fille dans sa case et lui raconta toute l’histoire. Maïmouna éclata en sanglots, en apprenant que son père était prêt à la donner en mariage. Elle refusa parce qu’elle n’était pas prête et qu’elle étudiait encore. Sa mère était de son côté parce qu’elle l’aidait et elle ne voulait pas que sa fille la quitte aussitôt, mais son père têtu comme une mule maintenait sa décision de force, qu’elle le veuille ou non, pour de l’argent. Depuis ce jour, Maïmouna ne dormait plus, ne mangeait plus, et s’enfermait dans sa chambre en pleurant.

Et maintenant elle ressemblait à un squelette.

Plusieurs jours passèrent  les Sawodogo célébrèrent le mariage de leur fille avec Samba le riche commerçant.

Ce fût un mariage triste pour Maïmouna, car elle n’était pas contente et n’aimait pas Samba. Elle aurait préféré se marier avec celui qu’elle aimait. Sa tante aussi n’était pas d’accord.

Un an plus tard, Maïmouna tomba enceinte. Samba l’emmena dans un hôpital. Avant l’accouchement, Maïmouna se tordait de douleur et vomissait tout le temps.

Le médecin l’examina et lui dit que ce serait important de faire le test de dépistage du Sida.

Après les analyses, ce dernier annonça à Maïmouna qu’elle était  séropositive.  Elle n’en croyait pas à ses oreilles car elle savait que son enfant était déjà contaminé.

Deux jours plus tard, elle mit au monde un enfant qui malheureusement mourut . Alors elle quitta tristement l’hôpital et alla chez son mari. A son arrivée, elle trouva son mari assis sur une chaise et entrain de lire son journal. Après ils eurent une violente dispute et Maïmouna rentra chez ses parents en  pleurant.

Ils l’interrogèrent et elle leur raconta toute l’histoire.

Ses parents lui demandèrent le pardon car ils regrettaient leur action. C’est depuis cette histoire que tous les habitants de Méya comprirent les conséquences du mariage forcé.

 

Gnilane Faye, Rigane Sène, Sokhna Thiam,
Amy Collé Sène, Birné Diouf

  

  

  

La jalousie

 

Il était une fois, une fille jalouse de sa sœur. Elle s’appelait Adja et sa sœur Codou. Leur mère avait récompensé Codou d’un cadeau : un livre. Codou l’avait montré à Adja et celle-ci l’avait déchiré. Aussitôt  Codou s’était mise à pleurer. Lorsque sa mère revient du marché, elle lui dit que Adja a déchiré le livre qu’elle lui a offert. La mère lui demanda à Adja : pourquoi l’as-tu déchiré ? Adja se mit à pleurer. Mariétou la mère l’avait frappé et puni. Elle devait rester dans la chambre. Codou vient se moquer d’elle et lui dit des mots blessants. Après cette punition leur mère donna des conseils à Adja. En lui disant : « si tu travailles bien à l’école tu auras un cadeau comme ta sœur ». Il ne faut pas être jalouse de ta sœur car vous avez les mêmes parents. Un mois après la discussion, à l’école Adja fit des efforts au deuxième trimestre. Elle eut le prix du meilleur élève : un sac à dos. Depuis l’amélioration  de Adja dans ses études, sa mère était très contente d’elle et elle lui donnait des récompenses comme à sa sœur. Mais Adja avait des défauts. Parce qu’elle avait de mauvaises camarades qui ne lui donnaient pas de bons conseils. Quand elle revenait de l’école au lieu de rentrer à la maison, ses amis l’obligeaient à se prostituer dans les rues. Mais, un jour pendant que les musulmans revenaient de la mosquée, son père la surpris avec un garçon qui était  dans une voiture. A la maison son père la frappa et lui interdit de sortir pendant une semaine. Après la punition, Adja recommença sa jalousie en disant que c’est elle seulement qu’on frappait, mais pas sa sœur Codou. Pendant qu’elle parlait Codou l’entendit et lui dit : tu mérites d’être punie parce que  tu as fait une chose grave. Adja répondit : «  ce n’est pas de ma faute, ce sont mes amies qui me poussent à faire toutes ses bêtises ». Codou lui dit : «  il ne faut pas écouter les mauvais conseils car des fois, les amis peuvent être des ennemies ».

Adja demanda pardon à ses parents. Elle dit qu’elle ne recommencera plus toutes ses bêtises. Son père lui dit : « si tu as le premier prix au troisième trimestre je te donnerai le cadeau que tu rêves d’avoir ».

Adja dit :  « A partir d’aujourd’hui, je ne recommencerai plus les bêtises et je ne fréquenterai plus les mauvaises amies . Je promets de tout faire pour avoir le premier prix et j’irai en colonie de vacances à Gorée ». « Adja ,nous sommes vraiment fier de toi » répliqua le père. Comme le lui avait promis son père, Adja obtient le cadeau dont elle rêvait depuis longtemps : aller à Genève pour la bataille des livres.

 

 Codou Ndiaye, Ndèye Aminata Ndiaye, Pape Meïssa Mbaye,
Ndèye Mariétou Gaye, Arame Dieng

  

  

  

Le chasseur et les antilopes

 

Il était une fois un chasseur très pauvre qui s’appelait Samba . Il n’avait peur de personne .Chaque jour, il allait  dans la forêt chasser les antilopes . Il tuait toutes les antilopes de la forêt  sauf quatre  qui ont réussi à s’échapper .Dans la concession  de Samba ,il y avait une vieille dame magicienne qui s’appelait Nadia .Un soir ,la vieille appelle samba et lui dit « demain soir tu auras de la visite : ce sera quatre filles mais ces filles ne sont pas des personnes, ce sont les quatre antilopes échappées. Elle viendront pour te tuer .Prends, dit la vieille dame, ces  quatre œufs  et quatre cornes .Tu attacheras sur chaque corne un œuf. Tu casseras un œuf par terre à chaque fois qu’ elles t’ approcheront »  Et Samba sortit de la case de la vieille dame ses mains tremblant de toutes ses forces et sa tête remplie de connaissance .Le lendemain soir les filles arrivèrent à la maison de Samba et l’une frappa à la porte. Samba les  fit entrer et la causerie commença et durait jusqu’à la nuit. La nuit   tombée, les visiteuses décidèrent  de retourner chez elles jusqu’à la prochaine fois .Mais Samba les invita à passer la nuit car il faisait très  sombre dehors   .Les filles finirent par accepter l’invitation et allèrent se coucher.  En pleine nuit, croyant que Samba dormait, l’une d’elles réveilla ses camarades pour le tuer.  Malheureusement pour elles, une des cornes hurla : « huuummm où allez – vous ? dormez ! » Elles se couchèrent à nouveau . Le lendemain, tôt le matin,  les quatre filles retournèrent chez elles et Samba les accompagna. En pleine forêt , elles se transformèrent en antilopes. Samba , surpris par cet événement tenta de se sauver mais les antilopes étaient très rapides. Quand elles s’approchaient de lui, il cassa un œuf par terre qui devient un arbre sur lequel il grimpa rapidement . Elles prirent des haches et commencèrent à abattre l’arbre. Avant qu’il ne tombe, Samba lâcha un deuxième œuf qui devient aussi un arbre . Il sauta sur une de ses branches et s’accrocha en appelant ses quatre chiens au secours .Quand sa femme  entendit les appels, elle ferma la porte des chiens pour les empêcher de sortir car pour elle, son mari a une fiancée parmi ces filles . Heureusement pour Samba, la vielle dame magicienne ,armée d’un pilon , est venue défoncer la porte des chiens qui se sauvèrent immédiatement pour rejoindre leur maître . Arrivés sur les lieux , les chiens virent quatre antilopes et leur sautèrent dessus.

Enfin , Samba le chasseur descendit de l’arbre et retourna à la maison avec ses chiens et les quatre antilopes sur le dos.

 

Edouard Diatta, Pape Diarga Ndiaye, Saliou Sow,
Mamadou Ndiaye, Daouda Ndour, Youssou Lèye